- L’hémoglobine glyquée, appelée également hémoglobine glycosylée, HbA1c, ou glyquée pour les initiés, est un dosage biologique majeur dans la surveillance du diabète.
- Définition de l’hémoglobine glyquée
- L’hémoglobine glyquée en pratique courante
- Conclusion : Vaste sujet que celui de l’hémoglobine glyquée.
L’hémoglobine glyquée, appelée également hémoglobine glycosylée, HbA1c, ou glyquée pour les initiés, est un dosage biologique majeur dans la surveillance du diabète.

Une fois que les patients ont bien compris ce à quoi correspondait vraiment ce dosage biologique qu’est l’HbA1c, c’est pour beaucoup le début des angoisses trimestrielles car l’hémoglobine glyquée se pratique tous les trois mois environ.
Mon diabète est-il bien équilibré ?
Pourquoi angoisse trimestrielle ? Ben en fait c’est le fait de savoir si leur diabète est bien équilibré, s’il a baissé en cas d’aggravation lors du précèdent dosage. Et souvent c’est l’angoisse du résultat quand ils savent qu’ils se sont relâchés. C’est un examen impitoyable… Mais d’un autre côté, c’est aussi une carotte, une motivation pour continuer à faire des efforts et à respecter les règles hygiéno-diététiques et bien prendre son traitement médicamenteux. Donc, il faut plutôt voir le verre à moitié plein en ce qui concerne l’hémoglobine glyquée.
L’hémoglobine glyquée est un examen indispensable car il permet de se situer quant à l’évolution de son diabète. En effet, c’est une maladie très insidieuse, très sournoise car pendant de nombreux mois (à part pour les diabètes de type I), voire pendant de très nombreuses années, les patients ne ressentent aucun symptôme, c’est une maladie totalement indolore…jusqu’au jours où arrivent les complications qui elles, sont bien sûr bien ressenties. Quand on en arrive aux complications, c’est déjà souvent trop tard ou tout du moins les choses se compliquent très sensiblement.
Donc comment faire pour savoir si son diabète est bien maitrisé dans la mesure où l’on fait des efforts alimentaires, où l’on fait du sport, que l’on prend bien son traitement si l’on ne ressent rien ? Et bien, tout simplement en dosant l’hémoglobine glyquée. L’hémoglobine glyquée permet de vraiment bien pouvoir se situer quant à l’évolution de son diabète. C’est un outil de surveillance capital.

Glycémie capillaire
Mais vous me direz, pourquoi le dosage simple de la glycémie à jeun ne suffit-il pas ? Et pourquoi la glycémie capillaire ne suffit-elle pas non plus ? En fait, ces deux dosages ne sont que des instantanés de l’état glycémique à l’instant T. On ne sait pas comment était sa glycémie 3 heures avant, 2 jours avant, la semaine dernière et dans les 3 jours à venir. On ne fait pas faire une glycémie capillaire en permanence. On n’a pas le temps, et puis, les pulpes des doigts se mettraient en grève à force.
Petite parenthèse, ce n’est pas vraiment le sujet, mais ça a son importance, mais qu’est-ce qu’est la glycémie capillaire ? La glycémie capillaire est mesurée en retirant du sang du système vasculaire capillaire (ce sont les plus fins et petits vaisseaux sanguins reliant veinules et artérioles) en faisant une piqûre transcutanée (à travers la peau) au niveau de la pulpe des doigts. On recueille alors une goutte de sang qui va être mise sur une bandelette. Cette dernière est insérée dans une machine, un lecteur de glycémie capillaire. On obtiendra alors le taux de de sucre dans le sang (la glycémie capillaire). Cette mesure est instantanée.
Définition de l’hémoglobine glyquée
Physiologie de l’hémoglobine et de l’hémoglobine glyquée (HbA1c)
Dans le sang, le glucose et l’hémoglobine sont étroitement liés. En effet, le glucose se fixe sur l’hémoglobine de façon irréversible et s’accumule au fur et à mesure du temps dans les globules rouges. Les globules rouges ont une durée de vie de 120 jours. Ils sont bien sûr en renouvellement permanent.
La fixation du glucose sur l’hémoglobine
La fixation du sucre sur l’hémoglobine créera l’hémoglobine glyquée, appelée également hémoglobine glycosylée ou HbA1c. Hb est l’acronyme de l’hémoglobine. A1 est un sous type de l’hémoglobine.
Une personne non diabétique verra une petite quantité de son glucose fixée à son hémoglobine.
Pour les diabétiques, plus le sucre monte dans le sang (la glycémie, ou taux de glucose sanguin), plus l’hémoglobine glyquée sera élevée.
Réaction chimique : la glycation
La fixation du glucose sur l’hémoglobine se fait par une réaction chimique appelée glycation. Là je vais un peu plus loin dans les explications scientifiques, vous n’êtes pas obligés de lire ce petit passage, mais c’est en quelque sorte une petite valeur ajoutée !
La glycation, est une réaction chimique, non enzymatique (c’est à dire que la réaction chimique se fait toute seule sans avoir besoin d’un catalyseur biologique que sont les enzymes), pendant laquelle le glucose se fixe aux protéines de manière irréversible. L’hémoglobine est une protéine se trouvant dans les globules rouges, et qui fixe par conséquent le glucose dans le sang. Le degré de glycation de l’hémoglobine dépendra de plusieurs facteurs. Il dépendra du niveau de la glycémie (taux de glucose dans le sang), du temps d’exposition de cette même glycémie (combien de temps la glycémie restera élevée dans le sang), et pour l’hémoglobine, de la durée de vie des globules rouges.
L’hémoglobine est une protéine constituée de quatre unités de globine.
Ces quatre unités sont composées de deux unités d’alpha-globine et de deux unités de bêta-globine. Chaque unité est enroulée sur elle-même avec au centre l’hème. Sur cette dernière se fixe du fer qui captera l’oxygène.
Sans trop rentrer dans les détails, il faut savoir qu’il existe plusieurs types d’hémoglobine pathologiques ou non (Hémoglobine A, hémoglobine F, hémoglobine S, hémoglobine C, hémoglobine E). L’hémoglobine A représente 97 % de l’hémoglobine totale. Quand le sucre se fixe sur l’hémoglobine A par la réaction de glycation, on obtient alors une hémoglobine A1 (fraction glyquée de l’HbA). Et pour compliquer encore en peu les choses, le sucre ne se fixe pas toujours sur le même acide aminé de l’hémoglobine A. Petite précision : les acides aminés sont des molécules unitaires, qui vont s’associer dans un ordre précis pour former les protéines. Donc, suivant le lieu de fixation du sucre sur les acides aminés de l’hémoglobine A, on obtiendra plusieurs hémoglobines glyquées A1. Et la plus fréquentes est …. Vous devinez ? Et oui, c’est bien l’hémoglobine glyquée A1c (HbA1c) ! Cette hémoglobine A1c représente 60 à 80 % des hémoglobines glyquées et 4 à 6 % de l’hémoglobine A (cette dernière, je vous rappelle, représente 97 % de l’hémoglobine totale).
Obtention du taux d’hémoglobine glyquée
Vous le savez peut-être déjà, le taux d’hémoglobine glyquée s’exprime en pourcentage. Un taux normal est situé entre 4 et 6 %.
Comment obtient-on ce taux ? Le degré de glycation est exprimé en pourcent d’hémoglobine A1c par rapport à l’hémoglobine A totale. Le taux d’HbA1c est surtout déterminé par la glycémie et par la durée de vie des globules rouges.
Toute cette explication physiologique pour comprendre pourquoi au final l’hémoglobine glyquée HbA1c est utilisée pour être un reflet fiable de la glycémie moyenne.
Et dernière petite précision pour les puristes, férus de biologie, très nombreux j’imagine. La formation de l’hémoglobine A1c découle de la liaison du sucre (le glucose) sur l’acide aminé valine en position N-terminale de la chaine Bêta de l’hémoglobine A.2,5. Après ces révélations, vous ne serez plus jamais les mêmes … !
Correspondance entre hémoglobine glyquée et glycémie

Comme on l’a déjà dit, il existe une correspondance entre le taux d’HA1c et le la glycémie.
On va ici se baser sur les correspondances établies par l’HAS (Haute Autorité de Santé).
- HbA1c à 6 % correspond à une glycémie moyenne des 3 derniers mois à 1,2 g/l
- HbA1c. 6%. -> Glycémie 1,2g/l
- HbA1c. 7%. -> Glycémie 1,5g/l
- HbA1c. 8%. -> Glycémie 1,8g/l
- HbA1c. 9%. -> Glycémie 2,10g/l
- HbA1c. 10%. -> Glycémie 2,40g/l
Il existe plusieurs standards, c’est à dire plusieurs méthodes de laboratoire pour déterminer le taux d’HbA1c. C’est important de le savoir, car suivant les standards, les résultats seront différents. Pour suivre correctement un patient, il faut faire en sorte que les résultats soient rendus en utilisant le même standard.
Il existe le standard DCCT, qui découle des premières études en 1970 montrant un lien entre le diabète et l’augmentation de l’hémoglobine glycosylée HbA1c. Il existe aussi le standard NGSP. Dans les années 1990, est apparu le standard IFCC (International Federation of Clinical Chemistry). C’est à ce jour la référence internationale officielle. Il se base sur des techniques très performantes pour la standardisation de la mesure de l’hémoglobine glyquée. Le standard utilisé est systématiquement indiqué sur les résultats de l’analyse biologique.
Si vous voulez surprendre un peu votre médecin, demandez-lui si le résultat de votre hémoglobine glyquée utilise bien le standard IFCC car c’est super important pour le suivi de votre diabète. Il sera ravi de votre remarque et aura sans doute comme pensée profonde que pour une fois, c’est vous qui parlez chinois !
Et pour finir, le dosage de l’hémoglobine glyquée présente une faible variabilité chez un même individu et aspect également intéressant, il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour le réaliser.
Quelles sont les limites du dosage de l’hémoglobine glyquée ?
Plusieurs éléments ou événements peuvent perturber l’hémoglobine glyquée soit en la sous-évaluant, soit en la surévaluant. Le taux d’hémoglobine glycosylée dépend de la durée où le glucose et l’hémoglobine A sont exposés ensemble. Si les globules rouges vivent moins longtemps, ou si leur nombre est diminué, ça aura une répercussion sur l’HbA1c en la sous-évaluant. D’autres mécanismes et médicaments vont la surévaluer. Sans rentrer dans les détails car ce n’est pas vraiment le sujet, on retrouve les causes suivantes : hémolyse (destruction des globules rouges dans le sang), anémies aigues, hypersplénisme (en cas de splénomégalie, c’est à dire augmentation de la taille de la rate), différentes pathologies du foie, l’alcoolisme, la prise de certains médicaments, le manque de fer (carence martiale), l’âge avancé, l’insuffisance rénale chronique, la grossesse, une hypertriglycéridémie importante…
Les hémoglobinopathies vont également avoir une influence sur le taux d’hémoglobine glycosylée. Les principales maladies de l’hémoglobine sont la thalassémie (Hb F), la drépanocytose (HbS), l’hémoglobine C et bien d’autres.
Dans les cas où l’hémoglobine glyquée n’est pas vraiment fiable, on insistera nettement plus sur le suivi avec les glycémies capillaires.
L’hémoglobine glyquée en pratique courante
Comme nous l’avons vu précédemment, l’hémoglobine glycosylée (HbA1c) permet une surveillance du diabète sur le long terme. C’est un dosage biologique qui devra être réalisé 3 à 4 fois par an. C’est peut-être un peu astreignant me direz-vous, mais c’est le prix à payer pour rester en bonne santé malgré ce fichu diabète. Cet outil fabuleux vous permet à vous patient, de rester maitre de cette maladie si vicieuse, car cette dernière reste impalpable et sournoise pendant très longtemps.
L’HbA1c est au final un très bon reflet de la glycémie moyenne sur le long terme.
Chaque patient aura des objectifs différents d’hémoglobine glyquée en fonction de plusieurs critères qui sont :
- Le type de diabète : type 1 et type 2 (en résumant, sujet jeunes et sujets plus âgés … mais c’est quand même un peu simplifié car pas toujours aussi simple).
- Le type de traitement que le patient prend : traitements oraux, injections autre que l’insuline, insuline.
- L’âge bien évidemment. On n’aura pas les mêmes objectifs à 50 ans et à 85 ans et demi. Petite parenthèse, pourquoi 85 ans et demi ? Les enfants sont très à cheval sur les demis, et chose curieuse, cela se perd à l’âge adulte pour revenir très souvent chez les gens au-delà de 80 ans. Comme quoi, on dit souvent que l’on retombe en enfance !
- La présence ou non de comorbidités (maladies associées), ou de complications liées au diabète.
Recommandations sur les objectifs cibles de l’HbA1c selon l’HAS (Haute Autorité de Santé)
Quels sont donc les objectifs d’hémoglobine glyquée selon les différents profils de patient ? L’objectif principal pour tout patient en général est inférieur ou égal à 7 %. Ça, c’est une généralité, mais on va voir les différences de profil en détail :
Cas du patient jeune récemment diagnostiqué
Un patient plutôt jeune, récemment diagnostiqué, sans maladie cardiovasculaire associée, a donc une espérance de vie élevée. Il faudra donc mettre le paquet sur son traitement antidiabétique avec un objectif d’HbA1c inférieur ou égal à 6,5 %. C’est à ce prix qu’il pourra faire de vieux os et vivre aussi vieux que son voisin préféré ou sa belle-sœur.
Cas du patient ayant des complications
Un patient ayant une faible espérance de vie, et/ou ayant de graves comorbidités devra avoir un objectif d’Ha1C inférieur ou égale à 8%. C’est le cas aussi pour une personne ayant de graves complications macrovasculaires<(IDM avec insuffisance cardiaque, coronaropathie sévère, atteintes polyartérielles, artériopathie oblitérante des membres inférieurs, AVC de moins de 6 mois). Et c’est aussi le cas pour des malades ayant déjà une longue évolution de leur diabète de plus de 10 ans. Dans ces catégories, on privilégie le confort de vie, on laisse un peu tranquille ces personnes, et on ne prend pas le risque de provoquer des hypoglycémies en mettant un traitement trop efficace. Mais cela doit rester quand même moyennement strict avec une hémoglobine glyquée autour de 8 %, et là, on sera content.
Cas des personnes âgées
Pour les personnes âgées, l’objectif d’hémoglobine glyquée varie de 7% à 9 % selon leur état de santé sous-jacent. Si la personne fait de la randonnée 3 fois par semaine, de 15 kms à chaque fois, cela ne sera pas comparable avec une autre personne grabataire qui passera sa journée entre le lit et son fauteuil. C’est une question de bon sens.
Pour les patients ayant des complications cardiovasculaires(ou macrovasculaires), l’objectif variera de 7% maximum pour les formes modérées à maximum 8% pour les formes évoluées.
Autre catégorie : l’insuffisance rénale. Si elle est modérée, l’objectif d’HbA1c sera de 7 % maximum, si elle est évoluée, l’objectif sera de 8 % maximum.
Cas des femmes enceintes
Pour les patientes diabétiques enceintes, ou désirant l’être, les médecins vont être très stricts. On ne doit pas dépasser les 6,5 %, c’est impératif, pour la maman, et pour le futur bébé.
L’hémoglobine glyquée et le suivi du patient
Généralités
L’hémoglobine glycosylée ne sert pas à faire le diagnostic du diabète. Elle est utilisée pour la surveillance au long cours du diabète.
Le diagnostic du diabète est basé sur les chiffres de la glycémie. On parle de diabète quand la glycémie à jeun est supérieure ou égale à 1,26 g/l, contrôlée à 2 reprises et en l’absence de symptomatologie. On peut aussi parler de diabète quand la glycémie est supérieure ou égale à 2 g/l, à n’importe quel moment de la journée et s’il existe des symptômes. Quand on parle de symptômes, le grand classique est le syndrome polyuro-polydipsique. Cette dénomination semble très compliquée, mais en fait, ça veut juste dire qu’on boit beaucoup et qu’on urine beaucoup. S’y associent une perte de poids, une asthénie intense (fatigue en français) et des troubles de la vue (vision trouble).
Personnellement, il m’arrive de faire le diagnostic de diabète en utilisant l’hémoglobine glyquée. En effet, devant un patient en surpoids (voire en obésité), présentant un syndrome dysmétabolique, avec des risques cardiovasculaires, je dose régulièrement l’HbA1c. Et il n’est pas rare que la pêche soit fructueuse en retrouvant des glyquées supérieures à 8 %, et même parfois au delà de 10 %. Autant vous dire que dans ces cas-là, c’est la douche froide pour les patients. Généralement, cela concerne des personnes un peu négligentes, et notamment qui n’avaient pas fait de prise de sang depuis longtemps, voire très longtemps.
Quand l’hémoglobine glyquée est dosée 3 cas de figure se posent
L’HbA1c étant dosée, trois cas de figure vont se poser :
On est à l’objectif
Je vous rappelle qu’il est différent suivant le type de profil de patient. Si l’objectif est bon, on rassure le patient et surtout on l’encourage à poursuivre ses efforts, surtout concernant les fameuses règles hygiéno-diététiques, et on l’encourage à bien poursuivre son traitement…quand il y en a un. Pourquoi, s’il y a un traitement ? N’est-ce pas systématique en cas de diabète ? En effet, certains patients diabétiques ne prennent pas de traitement. Chez ces derniers, le fait de faire attention à leur alimentation, le fait de bouger et de faire su sport, suffisent pour bien équilibrer leur diabète.
On est au-dessus de l’objectif

Cela veut pouvoir dire que l’on s’est par exemple lâché sur le chocolat, ou sur les gâteaux…ou sur beaucoup de choses en général. L’hémoglobine glyquée est impitoyable, elle révélera toujours vos excès. Cela va pouvoir dire également que votre traitement est trop léger actuellement, et qu’il va falloir l’intensifier. On sait par ailleurs que le stress et les infections peuvent faire monter le taux de sucre dans le sang. Mais cela est transitoire, et généralement cela joue peu sur le taux d’hémoglobine glyquée.
Et troisième cas de figure, le taux d’hémoglobine glyquée est trop bas

Ce n’est pas le plus fréquent, mais ça existe. Cela veut pouvoir dire que dans ce cas, le traitement actuel du patient est trop fort. Cela veut pouvoir également dire que le patient a eu récemment une révélation, une prise de conscience et qu’il a décidé de prendre son diabète en main sur le plan diététique. Il s’est mis à manger plus équilibré sans avoir modifié par ailleurs son traitement anti-diabétique dans le même temps. Le risque dans ces deux situations est que surviennent des hypoglycémies avec sueur, sensation de faim, nausée, pâleur, tremblements, vertiges, céphalées …
Conclusion : Vaste sujet que celui de l’hémoglobine glyquée.
J’espère avoir fait à peu près le tour de la question sans vous avoir trop noyé de détails.
Le sujet est captivant car ce dosage permet au patient diabétique d’être suivi par son médecin de près, et d’une façon très fiable. Ce dosage ne triche pas et est un vrai révélateur de l’évolution actuelle du diabète. Il permet vraiment au médecin de s’adapter très finement au diabète de son patient et d’adapter le traitement quand ça ne va pas.
Pour le patient, surtout en ce qui concerne celui qui n’a pas de symptôme, cette HbA1c lui permet de se situer quant à sa maladie et d’accepter plus facilement les conseils et traitements de son médecin.
Ce dosage est la plupart du temps très fiable. On a vu que certaines situations peuvent interagir sur la fiabilité de ce dosage, mais en pratique courante, ça n’est pas très fréquent.
Donc, s’il vous plait, faites au moins trois, voire quatre dosages par an d’hémoglobine glyquées. Si votre médecin vous les prescrit, ce qui est le cas chez la majorité des praticiens, jouez le jeu et surveillez votre diabète, surtout si vous n’avez aucun symptôme. Votre santé et votre espérance de vie en dépendent.
Et si votre médecin oublie de vous la marquer, vous avez le droit, voire le devoir de lui réclamer cet examen.
Article écrit le 26 février 2022 par Docteur santé
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Bonjour,
Merci beaucoup pour votre retour. J’essaye en effet de dédramatiser les choses tout en restant sur le fond très sérieux.
Et merci pour la « diable bête « . C’est plein d’humour également … et je ne connaissais pas!
bonsoir
j ai bien apprecie, cet humour entre 2 phrases, qui dedramatise cette diable bete
merci
cdt
Merci pour ce gentil commentaire, ça me donne envie de continuer.
Salut Doc,
J’ai bien tout lu et t’en remercie !
Un peu lâché sur l’acide aminé, mais le reste est tout a fait compréhensible et bien complet