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Maladie du baiser

transmission maladie du baiser

D’abord, c’est une pathologie très fréquemment rencontrée en médecine générale. En effet, 50 % des enfants de moins de 5 ans seront infectés par ce virus et 90 à 95 % des adultes auront des anticorps contre ce virus. 

Cette primo-infection est le plus souvent inapparente : moins de 1% des individus développent une MNI « maladie » (plutôt dans les pays à développement socio-économique élevé). 

C’est une maladie assez peu connue par le grand public, alors que comme je viens de le dire, elle est très, très fréquente. 

De plus, j’aime bien le terme maladie du baiser. Pour une fois qu’une maladie n’a pas un nom à coucher dehors. L’autre nom de cette maladie, est la mononucléose infectieuse. Cette dénomination fait tout de suite beaucoup plus médical et savant. En effet, cette maladie est caractérisée par une lymphocytose lymphoplasmo-monocytaire, c’est vous dire ! Ne vous inquiétez pas, on expliquera tout ça en détail. D’autres noms encore plus savants peuvent être utilisés pour appeler cette maladie : lymphoblastose bénigne, angine monocytaire, monocytose aiguë, adénolymphoïdite aiguë. Comme quoi, je préfère largement le nom de “maladie du baiser” ! 

Et comme le nom le suggère, la maladie du baiser est transmise par la salive, dont bien évidemment un baiser, mais aussi par d’autres manières. 

Pour finir cette introduction, un peu d’histoire. La mononucléose infectieuse (c’est quand même le nom le plus utilisé), est provoquée par le virus d’Epstein-Barr. En anglais, on appelle ce virus “ Epstein-Barr virus (EBV)”. Et même si c’est en anglais, on l’appelle souvent EBV dans le corps médical français, notamment quand on fait une sérologie (sérologie EBV). Ce virus a été découvert en février 1964 (c’est assez récent quand même) par Yvonne Barr qui était une virologue irlandaise, et par Anthony Epstein, pathologiste anglais. 

Avant de commencer, un petit rappel concernant ce terme compliqué qu’est la physiopathologie.  

La physiopathologie est une discipline de la biologie. Elle étudie les dérèglements de la physiologie. La physiologie est la science qui étudie les propriétés et les fonctions normales des organes et tissus de l’organisme. Quand la physiologie, c’est à dire le fonctionnement normal du corps humain, se dérègle, on rentre alors dans le champ des pathologies et de la maladie. La physiopathologie explique donc comment le corps se dérègle et en arrive à développer une ou des maladies. 

La mononucléose infectieuse (MNI) et une maladie qui se transmet par contact direct avec de la salive, d’où son nom de “maladie du baiser”.  Cela peut donc se faire lors d’un baiser (mais pas que), par l’échange d’ustensiles de cuisine souillés par de la salive contaminée (couverts, verres, paille), par le prêt d’une brosse à dent (quelle drôle d’idée !!), par la projection de salive lors de la toux.

transmission MNI par salive

Dans la petite enfance, l’enfant contaminé ne présente généralement pas de symptômes. Il transmet le virus à d’autres enfants, et très peu sont malades au final. Par contre, ils développeront des anticorps les protégeant contre ce virus. Ils seront protégés conte la mononucléose infectieuse sans avoir fait cette maladie.

Dans les pays développés, avec les mesures d’hygiène, moins d’enfants en bas âge sont contaminés qu’auparavant, ce qui fait que les contaminations surviennent plus tardivement. Elles concernent alors les adolescents, avec les fameux baisers. A cet âge, plus de cas seront symptomatiques. La contagiosité est la plus importante pendant la phase aigüe de la maladie, mais elle restera possible encore pendant six mois, car le virus restera pendant cette période en petite quantité dans la salive. Lorsque on est guéri, ce fichu virus restera toute la vie dans les ganglions de l’organisme, sans provoquer de récidive de la maladie du baiser et sans risque de le transmettre à une autre personne. 

Pour finir, beaucoup de personnes infectées par l’EBV (Epstein-Barr Virus), sont asymptomatiques, et peuvent transmettre le virus sans le savoir. Les formes symptomatiques de la maladie du baiser restent minoritaires. 

lymphocytes B et mononucléose infectieuse

La maladie du baiser correspond à la primo-infection symptomatique par le virus d’Epstein-Barr. Ce virus est un herpes virus humain de type 4, de la même famille des virus de l’herpès et de la varicelle. C’est un des virus les plus fréquents au monde. La cible privilégiée de ce virus sont des cellules que l’on appelle lymphocytes B.

Les lymphocytes B sont des cellules spécialisées du système immunitaire jouant un rôle capital dans l’immunité humorale. L’immunité humorale consiste en la production d’anticorps par les lymphocytes B. Elle est surtout dirigée contre les agents pathogènes (souvent infectieux) situés à l’extérieur des cellules comme par exemple les bactéries. Les lymphocytes B se différencient en lymphocytes B mémoires et en plasmocytes qui produisent des anticorps. 

Les lymphocytes B sont majoritairement produits dans la moëlle osseuse. Après leur maturation, ils se regroupent dans les ganglions lymphatiques, la rate et d’autres tissus lymphoïdes. C’est dans ces lieux qu’ils entreront en contact avec des antigènes. Sans rentrer trop dans les détails (bien que je sache que vous adorez ça), un antigène est une substance que le système immunitaire d’une personne reconnait comme étant un intrus à l’organisme, ce qui déclenche une réponse par la production d’anticorps. C’est que qu’on appelle la réponse humorale. 

Pour en revenir à notre virus EBV, il infectera en premier lieu les cellules épithéliales de la cavité buccale. Petite parenthèse, l’épithélium est constitué de cellules qui tapissent l’intérieur de tous les organes creux, comme dans le cas présent, la cavité buccale. Le virus EBV peut aussi sur fixer sur d’autres endroits comme les amygdales et l’oropharynx. Le virus EBV migre ensuite vers les lymphocytes B, ces derniers propageant la maladie dans tout l’organisme. Quand le virus est actif et qu’il est contagieux, il se trouve essentiellement dans les sécrétions salivaires 4 à 6 semaines. 

Par la suite, interviennent d’autres cellules, appelées lymphocytes T CD8+. Ces dernières ont pour rôle d’éliminer les lymphocytes B infectés par le virus actif EBV. C’est ce qu’on appelle la réponse cellulaire. Par contre, si le virus présent dans les lymphocytes B est inactif (c’est à dire latent ou comme endormi), les lymphocytes T CD8+ ne le détecteront pas et ne détruiront pas le lymphocyte pourtant infecté. C’est pour cela que le virus après la primo-infection (symptomatique ou non), restera toute la vie dans l’organise. Dans certains cas rares, il pourra se réveiller. 

En effet, quand ce virus EBV se réveille, il peut être associé à plusieurs maladies, mais cela n’est pas prouvé formellement. Il s’agit : 

  • Du lymphome de Burkitt. C’est en travaillant sur ce lymphome que le Pr Epstein a découvert avec sa consœur l’EBV.  
  • Autres cancers ( certains lymphomes, cancers nasopharyngé … ) 

Le syndrome mononucléosique de la maladie du baiser retrouve la présence dans le sang de grandes cellules lymphoïdes ou hyperbasophiles. Cette présence montre que l’organisme provoque une réaction immunitaire pour se défendre. Ces grandes cellules lymphoïdes sont des lymphocytes T suppresseurs. Ils sont stimulés (ou activés) par le contact avec des cellules infectées (lymphocytes B) ou des cellules anormales. La mononucléose infectieuse tire son nom de la prolifération de grandes cellules lymphoïdes qui ne contiennent qu’un seul noyau. 

Liens explicatifs pour approfondir la maladie du baiser

Voici trois liens pour les curieux qui veulent mieux comprendre le fonctionnement des lymphocytes et du syndrome mononucléosique sur le plan cellulaire et immunologique. Mais franchement, ne vous sentez pas obligés car c’est quelque peu ardu ! 

Physiologie des lymphocytes B, T et NK

Syndromes mononucléosiques

Lymphocytes stimulés et syndromes mononucléosiques

La mononucléose infectieuse présente des symptômes surtout chez l’adolescent et l’adulte jeune. 

Chez les enfants, les formes symptomatiques sont rares. La maladie du baiser est le plus souvent inaperçue chez eux. Mais normal me direz-vous, ils n’ont pas vraiment l’âge pour les baisers (pour les bisous oui, mais c’est différent ! ). 

Au-delà de 25 ans, les adultes ont souvent peu de symptômes. Par contre, si la maladie est symptomatique, ils ont plus de risque d’avoir une hépatite marquée. 

Je le rappelle, cela concerne surtout l’adolescent et l’adulte jeune. 

Dans la forme clinique typique, les symptômes sous souvent assez marqués. Les patients ont une incubation qui dure entre quatre et six semaines, sans symptômes. A la fin de l’incubation, des symptômes modérés apparaissent comme une fièvre modérée et une fatigue à l’effort. Puis arrivent vraiment les symptômes de la mononucléose infectieuse : 

  • Une fièvre marquée avec frissons, supérieurs à 39°C qui dure une à deux semaines. 
  • Une angine vraiment sévère. Elle est très douloureuse avec une dysphagie notable (difficultés à avaler). Les amygdales sont très enflammées et érythémateuses (rouge) : on parle d’angine érythémateuse. Présence parfois en plus des amygdales rouges d’un enduit blanchâtre se décollant facilement : on parle d’angine érythémateux-pultacée. C’était l’occasion de faire la différence entre angines “rouges” et “blanches”. L’une n’est pas plus ou moins grave que l’autre. Ça n’a rien à voir. Dans le cas de la maladie du baiser, l’angine peut faire croire à une grosse angine due à un streptocoque.
  •  Une altération importante de l’état général. En médecine, ça veut dire tout simplement qu’on est très, très fatigué. On se traine, on n’a plus faim, on n’arrive plus à réfléchir … 
  • Présence de nombreuses adénopathies (ganglions), très inflammatoires au niveau du cou. C’est à dire que ces ganglions sont gonflés et douloureux. 
  • Des céphalées (maux de tête en français). 

D’autres symptômes moins fréquents sont également retrouvés en cas d’infection par le virus Epstein-Barr : 

  • Splénomégalie : augmentation de volume de la rate. Elle est souvent modérée et est présente dans environ 50% des cas.
  • Discrète hépatomégalie : augmentation modérée de la taille du foie. Le foie sera dans ce cas-là légèrement douloureux lors de l’examen clinique et de la percussion.
  • Œdème de la région périorbitaire. 
  • Des myalgies (douleurs musculaires). 
  • Jaunisse dans de rare cas. C’est ce qu’on appelle un ictère. 
  • Purpura (petites taches rouges hémorragiques) du voile du palais : doit faire penser à une mononucléose infectieuse. 

Un cas particulier, l’éruption cutanée en cas de prise d’Ampicilline. C’est un antibiotique de la famille des pénicillines. Si on prend cet antibiotique prescrit par un médecin qui pense être en face d’une angine bactérienne (streptocoque principalement) et non en présence d’une maladie du baiser (MNI), cela va déclencher un rash cutané c’est à dire des plaques rouges sur le tronc, les bras et les cuisses (ça s’appelle un exanthème morbiliforme, et oui !). C’est en quelque sorte sans le vouloir un test thérapeutique. Comme quoi, ce n’est jamais simple la médecine ! 

La mononucléose se termine bien dans la très grande majorité des cas, rassurez-vous. Il existe néanmoins quelques cas avec des complications pouvant être au demeurant graves, voire très graves. Personnellement, je n’en ai jamais vu. 

Je ne vais pas entrer dans les détails, car déjà que la maladie n’est symptomatique que dans 1 % des cas, je n’ai pas envie de vous faire peur avec ces complications rares. Mais c’est juste qu’il faut savoir qu’elles existent, car en cas d’atteinte de vous-même ou d’un membre de votre famille par cette maladie du baiser, il faut rester vigilant jusqu’à la fin de la symptomatologie, et s’il y a le moindre problème bizarre qui survient, il faut impérativement consulter. 

  • Complications neurologiques: Encéphalites, neuropathie périphérique, syndrome de Guillain-Barré, convulsions, troubles psychotiques, méningite (virale dans ce cas-là), paralysie des nerfs crâniens. 
  • Rupture de la rate.
  • Complications hépatiques : Hépatites. Le plus souvent, augmentation isolée modérée des transaminases (enzyme du foie). 
  • Complications hématologiques: Anémie, chute des plaquettes sanguines (thrombopénie), granulocytopénie.
  • Complications respiratoires : Liées à l’inflammation et à l’obstruction des voies aériennes supérieures. 
  • Complications rénales : Néphrites. 

Le diagnostic va être double clinique et biologique. 

Pour commencer, il va être clinique. Vous avez donc un ou plusieurs symptômes décrits ci-dessus (ou un de vos proches). Vous vous décidez donc à consulter votre médecin. Celui va longuement vous interroger pour connaître les symptômes que vous ressentez. N’hésitez pas à bien tout lui dire, même les choses les plus anodines. Ensuite, il va effectuer un examen clinique complet. Comme on a vu ci-dessus, il va pouvoir retrouver beaucoup de signes de la mononucléose infectieuse s’il est consciencieux dans son examen. A l’issu, si le tableau clinique est assez typique, il aura un gros doute sur le fait que vous ayez cette fameuse maladie du baiser. 

Viendra ensuite l’étape des examens biologiques 

prise de sang mononucléose infectieuse

Le diagnostic biologique de la mononucléose infectieuse (MNI) se fait par une simple prise de sang qui montrera de nombreuses choses. 

NFS-plaq-VS: Je fais exprès d’écrire cette suite de lettres bizarre, car vos médecins vous le marquent très souvent. NFS correspond à Numération-Formule-Sanguine. On comptabilise les différents éléments figurés du sang (globules rouges et les différents globules blancs que sont les lymphocytes, les polynucléaires et les monocytes). »Plaq » correspond aux plaquettes sanguines. Et « VS » correspond à la vitesse de sédimentation qui sert à mesurer le degré d’inflammation de votre organisme. 

Dans le cas de la mononucléose infectieuse, on retrouvera une augmentation importante de lymphocytes atypiques. C’est que qu’on appelle un syndrome mononucléosique. Mais ce n’est pas spécifique de l’infection par l’Epstein-Barr Virus (EBV). On retrouve également un syndrome mononucléosique dans les infections à cytomégalovirus (CMV), certains herpès, la toxoplasmose, le VIH, les adénovirus notamment. 

MNI test. Spécifique de la MNI. Mais ce test n’est pas toujours très fiable, donc je n’en parlerai pas plus. Sachez qu’il existe. Certains médecins l’utilisent encore. 

La sérologie EBV. C’est l’examen de référence pour faire formellement le diagnostic de la maladie du baiser. On recherche alors les anticorps IgM anti VCA en cas d’infection récente. Leur présence signe la primo-infection de la mononucléose infectieuse. On recherche également les anticorps IgG EBV-VCA et IgG EBNA en cas d’infection plus ancienne avec un sujet immunisé. 

Quand la maladie est en cours, on va retrouver des anticorps IgM et IgG. Quand le patient est guéri, les anticorps IgM vont disparaitre. Ne resteront que les anticorps IgG. 

Anomalies du bilan hépatique (transaminases). Anomalie de la fonction rénales (clairance de la créatinine) et autres anomalies biologiques possibles (mais cela suffira à ce stade). 

Pour une mononucléose infectieuse banale, les examens radiologiques ne servent pas à grand-chose. Par contre, ils le seront en cas de complications. 

Une échographie abdomino-pelvienne sera utile en cas de gros foie ou de grosse rate. 

Une radiographie des poumons sera parfois utile. 

Une échographie cervicale en cas de volumineuses adénopathies. 

Il n’existe aucun traitement spécifique de la mononucléose infectieuse. Par contre, les traitements seront symptomatiques. En clair, on ne fait pas grand-chose pour tuer l’EBV, par contre on peut faire beaucoup pour en limiter et en soulager les conséquences. 

On prescrira : 

  • Des antipyrétiques (anti-fièvre) et des antalgiques (anti-douleurs) en évitant l’aspirine qui pourrait donner des complications, surtout chez les enfants. 
  • Un antibiotique si l’angine se surinfecte par un streptocoque. Mais i faudra éviter la pénicilline si vous ne voulez pas devenir tout rouge ! 
  • La cortisone dans des cas bien particuliers quand les symptômes sont trop intenses et/ou avec des complications. 

Et on insistera sur les conseils : 

  • On se repose ++++. C’est une maladie très asthéniante (très fatigante en français). Si on veut récupérer le plus rapidement possible, il faut impérativement se reposer. Sinon, vous allez vous trainer pendant des semaines, voire des mois. Qu’on se le dise. 
  • Il faut éviter de faire du sport, et de faire des efforts. En effet, n’oubliez jamais que dans un cas sur deux, la rate augmente de volume. Il ne faudrait pas provoquer malencontreusement une rupture de cette dernière. 
  • Bien s’hydrater en rapport avec la fièvre souvent marquée 
  • Et se rassurer, tout va bien se passer. 

La maladie du baiser se déroule la plupart du temps pendant une à deux semaines. Il persistera une asthénie résiduelle (fatigue) qui durera de quelques semaines à plusieurs mois.  Les cas mortels sont extrêmement rares.

Voilà, je suis content d’avoir traité ce beau sujet de la maladie du baiser, dénommé beaucoup plus souvent par le terme médical de mononucléose infectieuse

C’est un sujet passionnant car c’est une maladie très fréquente, assez peu connue du grand publique, se présentant avec de nombreux symptômes, et assez facile à diagnostiquer si on s’en donne la peine. Le diagnostic peut se faire au lit du malade comme on dit poétiquement, simplement en pratiquant notre art comme nous l’ont appris nos maitres médecins. Cerise sur le gâteau, la biologie peut venir à notre secours pour confirmer le tout. 

Et en ce qui concerne le traitement, il n’y en a pas. Pour moi, la chose la plus importante, c’est le repos. En effet la maladie du baiser est une des maladies bénignes qui donne les plus grosses fatigues résiduelles. Et cette fatigue sera d’autant plus longue, que les patients ne se seront pas assez reposés pendant la phase des symptômes. Donc s’il vous plait, quand on contracte une maladie du baiser, on se met au lit, et pas forcément pour ce que vous pensez. ON SE REPOSE

repos maladie du baiser

Article rédigé le 18 février 2022 par Docteur Santé.

Cette page médicale est une source d’information comme bien d’autres et ne détient pas forcément la vérité absolue. Si cette page répond à des questions que vous vous posez, il est impératif cependant d’en parler secondairement à un médecin pour qu’il vous confirme et vous explique vos problèmes médicaux et leurs prises en charge. Internet est sans doute une source d’information très précieuse pour vous, mais seul un médecin (médecin traitant ou spécialiste) peut faire la part des choses et vous soigner correctement.

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